Baldur’s Gate 3 devrait prendre exemple sur Skyrim en ce qui concerne les enfants

Estelle Vernet
Enfant dans Baldur's Gate 3

L’une des seules choses qui manque à Baldur’s Gate 3 est l’option de s’occuper des nombreux enfants orphelins que l’on rencontre tout au long du jeu : une possibilité que Skyrim et même D&D permettent tous les deux.

On ne peut pas nier le fait que Baldur’s Gate 3 nous laisse explorer minutieusement chaque aspect du jeu. Il a d’ailleurs reçu des éloges bien mérités pour sa façon d’aborder les défis, encourageant les stratégies innovantes et atypiques. De plus, les joueurs continuent de découvrir des secrets bien cachés, captivant encore et toujours leur attention, des mois après sa sortie.

Toutefois, le jeu présente une lacune, contrairement à un jeu comme Skyrim : la possibilité d’adopter des enfants.

Le monde sombre de Baldur’s Gate 3 regorge d’enfants ayant besoin de parents. Dès le début, vous rencontrerez divers enfants tieffelins parmi les réfugiés chassés du Bosquet. Ils ne sont pas tous orphelins à ce stade, mais beaucoup perdent leurs parents au cours du jeu.

Avec eux, certains des arcs les plus intéressants de Baldur’s Gate 3 se développent. Sauver Arabella de Kagha signifie qu’elle apparaîtra dans les Actes 2 et 3, où elle perd ses parents et noue une amitié improbable avec Flétriss. Il y a aussi Mol, le chef des enfants réfugiés, qui finit par conclure un accord avec l’un des méchants le plus adoré du jeu.

Un autre enfant remarquable est Yenna, rencontrée dans l’Acte 1, qui finie par être kidnappée par Orin si personne d’autre n’est disponible.

Ces jeunes personnages ont beaucoup de potentiel, notamment Arabella qui commence à maîtriser la magie dans l’Acte 2, une intrigue qui pourrait bien servir de base pour le développement de Baldur’s Gate 4. Bien qu’il soit possible que ces enfants réapparaissent plus tard dans le jeu, probablement adultes, je meurs d’envie de les prendre sous mon aile dès maintenant. Je ne suis manifestement pas la seule à ressentir cela, comme le témoigne un post sur Reddit intitulé « Laissez-moi adopter les enfants… ».

L’extension Hearthfire de Skyrim a introduit la possibilité d’adopter des enfants, en plus des options d’achat et de personnalisation de maisons. Les joueurs propriétaires de maisons ou de domaines peuvent recueillir des enfants rencontrés dans la rue ou se rendre à l’Orphelinat, où il est même possible d’adopter des enfants orphelins suite au décès de leurs parents en jeu.

Cependant, intégrer la construction de maisons et la parentalité dans Baldur’s Gate 3 pourrait ne pas être très cohérent d’un point de vue narratif. Après tout, Tav est déjà bien occupé, et nombreux sont les personnages principaux qui ne semblent pas tout à fait taillés pour la parentalité. De plus, Sombres Pulsions devrait être tenu à l’écart des enfants à tout prix.

Malgré les dangers inhérents à la vie d’aventurier, cela n’a pas dissuadé de nombreuses parties de D&D d’accueillir des enfants rencontrés au cours de leurs périples. Beaucoup de joueurs choisissent d’adopter des PNJ et de les intégrer comme éléments centraux de l’intrigue, même quand ce n’est pas très logique.

Cela représente justement l’une des multiples facettes de D&D, une qualité que Baldur’s Gate 3 saisit parfaitement. Le jeu autorise de nombreux désirs chaotiques et extravagants des joueurs, ce qui renforce mon souhait de voir l’adoption d’orphelins devenir possible dans Baldur’s Gate 3.