Un homme se fait emprisonner après avoir hacké Zelda Breath of The Wild
NintendoUn fan de Zelda a été arrêté au Japon. Celui-ci aurait modifié ses données de sauvegarde de Breath of the Wild. L’homme de 27 ans a été arrêté par la police après avoir tenté de vendre les fichiers de sauvegarde piratés.
Alors que la modification des données de sauvegarde de jeux vidéo n’est pas un problème majeur dans la plupart des régions du monde. Le Japon a lui pris des mesures ces dernières années contre les pirates informatiques. Plus particulièrement ceux qui tentent de tirer profit des données compromises. Par exemple, en février, un jouer de Pokémon Épée et Bouclier a été envoyé en prison.
- Lire aussi – Amouranth se moque des haters de Twitch qui tentent de la faire disparaître : “C’est futile”
Quelques mois plus tard, une autre franchise Nintendo fait la une des journaux pour un crime similaire. Un hacker de Breath of The Wild a été arrêté en juillet. Il aurait selon toute vraisemblance tenté de vendre des fichiers de sauvegarde. Ceux-ci qui contenaient de nombreux cheats pour le célèbre titre de la Nintendo Switch.
Le hacker de Breath of the Wild se retrouve derrière les barreaux
Selon les rapports du système de radiodiffusion de Niigata, Ichimin Sho, résident de Tokyo, a été arrêté par la police le 8 juillet. Il aurait en effet tenté de vendre des données de sauvegarde de Legend of Zelda : Breath of the Wild. L’homme avait initialement mis en vente les données de sauvegarde Nintendo sur un site d’enchères en avril.
Dans l’annonce originale de Sho, il décrivait les sauvegardes comme des “données de sauvegarde ultimes”. Il proposait en outre un service permettant de modifier les fichiers comme les clients le souhaitaient. Des objets rares aux statistiques des joueurs, le hacker promettait aux utilisateurs une version “ultime” du titre de 2017 sur Nintendo Switch.
La mise aux enchères a attiré l’attention de la police de la préfecture de Niigata qui a arrêté Sho en juillet. Selon les autorités, il a avoué avoir vendu pour plus de “10 millions de yens” de fichiers de sauvegarde jusqu’à présent, ce qui représente environ 76 462 euros.
Sho vendait des fichiers de sauvegarde Nintendo modifiés depuis 2019. Chacune de ces sauvegardes se vendait pour environ 3 500 yens (27 euros).
Si l’arrestation peut sembler extrême, le Japon sévit sévèrement contre les logiciels modifiés. En effet la loi sur la prévention de la concurrence déloyale qui a été adoptée il y a deux ans s’attaque à ce genre d’abus.