Ninja avance que le DMCA prouve que les streamers ne sont pas “reconnus”

Isabelle Thierens
Ninja considère que les streamers ne sont pas appréciés à leur juste valeur sur Twitch face au DMCA

Alors que les streamers Twitch naviguent en eaux troubles à cause du DMCA, Ninja a avancé que l’industrie de la musique ne reconnaissait pas les streamers à leur juste valeur.

La polémique autour du Digital Millennium Copyright Act, ou DMCA, a pris de l’ampleur ces derniers mois alors que les streamers ont été submergés par une vague de sanctions dues à des violations de droits d’auteurs, bien plus importante que les précédentes.

À tel point que face à la levée de boucliers des streamers, Twitch s’est senti obligé de s’excuser tout en présentant l’arrivée de différents changements à venir.

Le DMCA pose bien des problèmes sur Twitch

Suite à quoi en décembre 2020, le sénateur de la Caroline du Nord, Thom Tillis, a provoqué la colère des internautes en poussant un projet de loi qui punirait les streamers qui ne respecteraient par le DMCA par des peines de prison.

Ninja évoque le DMCA

Lors d’un live sur Valorant, Ninja a décrit comment selon lui le DMCA démontre l’ignorance des dirigeants de l’industrie de la musique par rapport à ceux de l’industrie vidéoludique.

Ninja a expliqué qu’à cause du DMCA un créateur de contenu peut avoir des problèmes pour utiliser de la musique dans son contenu, qu’il soit en direct ou enregistré, s’il n’a pas reçu au préalable des autorisations explicites du label concerné.

En revanche, lorsqu’un de ses viewers a voulu savoir si l’utilisation d’un jeu vidéo pouvait être punie de la même manière il a répondu, le “DMCA est tout à voir avec la musique, d’accord ?”

Ensuite, il a expliqué pourquoi la valorisation des créateurs de contenu est au cœur de la différence d’approche entre les industries du jeu vidéo et de la musique.

“Avoir le droit de pouvoir streamer sur des jeux vidéo … les studios le comprennent et réalisent la valeur que les streamers et les créateurs de contenu apportent. Et ils n’essaient pas de monétiser sur ça. Et c’est la différence entre l’industrie de la musique et celle du jeu vidéo.”

Pour Ninja, les studios de développement reconnaissent ce que leur apporte les créateurs de contenu et du coup ils n’essaient pas de le monétiser vu qu’ils considèrent en un sens ça comme de la publicité gratuite. De ce fait, ils ne cherchent pas à mettre des bâtons dans les roues à ces créateurs de contenu.

De manière différente, les labels veulent restreindre autant que possible toute utilisation de leurs propriétés. Ainsi, en étant aussi restrictifs, pour Ninja ces entreprises ignorent la valeur de ce que les créateurs de contenu peuvent leur offrir.

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