Sardoche expose au grand jour le harcèlement qu’il subit quotidiennement

Ludovic Quinson
Sardoche

Le célèbre streamer de League of Legends, Sardoche s’est récemment exprimé sur le harcèlement qu’il vit depuis plus de deux ans et dénonce également le manque de soutien des streamers sur sa situation.

Depuis plus de deux ans maintenant, Sardoche est devenu la cible préférée de nombreux streamsnipers qui cherchent constamment à ruiner ses parties afin de le faire craquer en live.

Connu pour ses moments de rage extrême sur le jeu de Riot Games, Sardoche subit depuis maintenant plus de deux ans du harcèlement constant de la part de nombreuses personnes qui ont pour unique but de le voir perdre les pédales en live et le faire perdre sur les différents jeux auxquels il joue.

Et récemment, Sardoche a décidé de prendre la parole sur Twitter en dénonçant à nouveau le harcèlement qu’il subi et dévoile par le biais d’une vidéo YouTube comment ses harceleurs agissent.

Sardoche
Une véritable organisation malveillante traque constamment Sardoche afin de le faire craquer en live.

Un discord pour traquer Sardoche

Si vous avez traîné sur un live de Sardoche au cours des dernières semaines ou même des derniers mois, vous avez certainement du l’entendre parler d’un serveur Discord sur lequel des centaines de joueurs cherchent constamment à tomber dans la même partie que lui afin de le troller pour qu’il perde et rage en live.

A l’occasion d’un thread Twitter publié le 24 janvier, Sardoche a partagé une vidéo dans laquelle nous pouvons voir des membres du Discord en action.

Dans une conversation regroupant plus de 30 personnes, on peut ainsi entendre des membres du Discord se moquer de Sardoche tout en traquant chacune de ses parties afin de tomber avec lui.

Et lorsque Sardoche craque naturellement en coupant soudainement son stream après que ces personnes malveillantes lui ont pourri plusieurs parties de suite en live, il tente parfois de regagner les points perdus hors stream.

Mais là encore, les membres du Discord le traquent toujours et continuent d’essayer de tomber dans les mêmes parties que lui.

“Au final, on est vraiment les viewers les plus assidus, on le regarde même quand il ne stream pas.”

Mais une fois de plus, le harcèlement ne s’arrête toujours pas là puisqu’il s’étend même à la vie personnelle du streamer.

J’aimerais avoir les enregistrements d’une caméra où tu l’entends péter un plomb derrière… Euh qui est chaud ? Parce qu’on sait où il habite.

Au cours des derniers mois, l’adresse du domicile de Sardoche a beaucoup tourné sur les réseaux et le streamer a subi à de multiples reprises des commandes répétées de nourriture chez lui ainsi que du swatting.

Un manque de soutien des streamers LoL

Mais à côté de tout ce harcèlement que Sardoche vit, le streamer dénonce également le manque de soutien de ses collègues streamers et critique même le fait que certains se soient amusés de sa situation.

“2 ans que ça dure et j’ai jamais reçu le soutien d’aucun streamer League à propos de tout ça.”

C’est limite si ça vous arrange de me voir incapable de lancer la moindre game en live. On laisse planer l’ambiguïté sur mon niveau pour gratter du clout.” déclare Sardoche sur Twitter.

Bien qu’il n’ait mentionné aucun nom, de nombreux streamers ont été visés dans les commentaires de son thread et certains ont condamné ces faits.

Suite à la publication de ce thread, certains streamers et personnalités du milieu ont témoigné leur soutien envers Sardoche.

Pour conclure, Sardoche révèle qu’il va mieux aujourd’hui même s’il avoue qu’il se sentirait mieux après que tous ces harceleurs soient enfin punis pour leurs actes.

Franchement je kiffe ma vie en ce moment, je me sens progresser dans tout ce que je fais mais je me sentirai jamais bien dans ma peau tant que ces chiens seront impunis. Et à défaut de pas être aidé par notre société incompétente, parfois, je souhaite juste un poil de compassion.

Pour rappel, le cyberharcèlement est un délit puni par la loi. Les peines encourues sont les suivantes :

  • Si l’auteur est majeur, il risque 2 ans de prison et 30 000 € d’amende. La peine maximale peut aller jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende si la victime a moins de 15 ans
    • Si l’auteur est un mineur de plus de 13 ans et la victime a plus de 15 ans, il risque 12 mois de prison et 7 500 € d’amende.
    • Si l’auteur est un mineur de plus de 13 ans et que la victime a moins de 15 ans, il risque 18 mois de prison et 7 500 € d’amende.