38% des Français aimeraient voir de l’e-sport aux Jeux Olympiques
Selon une récente enquête, plus d’un tiers des Français souhaiteraient que l’e-sport figue parmi les disciplines olympiques et notamment pour les JO de 2024.
En décembre dernier, les membres du CIO (Comité International Olympique) s’étaient réunis et avaient rejeté l’inscription de l’e-sport comme discipline pour les Jeux Olympiques de Paris, mais il se pourrait que ce débat soit relancé.
L’e-sport commence de plus en plus à s’intégrer dans les mœurs des Français, et également dans le monde, qui a généré un milliard de dollars en moins d’un an ce qui affiche une progression de 30% par rapport à 2017 et selon les experts, cette croissance pourrait s’élever jusqu’à 44% en 2020.
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Récemment, le ministre de la Culture, Franck Riester a d’ailleurs déclaré lors de l’émission Clique Dimanche sur Canal+ et avec comme invité Fabien ‘Neo’ Devide, le directeur de la Team Vitality :
Je crois beaucoup aux jeux vidéo. Pour faire des jeux vidéo, il faut des qualités artistiques exceptionnelles. Il y a bien souvent, dans les jeux, une dimension culturelle. C’est aussi une façon d’expression artistique, voire sportive, qui permet à de nombreux jeunes de rentrer dans un chemin culturel.
« Le jeu vidéo est une façon d’expression artistique qui permet à des nombreux jeunes d’entrer dans un chemin culturel. »@franckriester rappelle l’importance des jeux vidéos dans le paysage culturel français.#CliqueDimanche pic.twitter.com/dmbQDwVAPT
— Clique TV (@cliquetv) 24 mars 2019
Quant à nos voisins anglais, ils sont près de 31% à vouloir voir l’e-sport aux JO, et les allemands sont à 35%. Le PDG de l’équipe Fnatic, Wouter Sleijffer s’est d’ailleurs exprimé sur l’ascension de l’e-sport.
Aujourd’hui, l’essor de l’e-sport ne se limite désormais plus à sa seule croissance commerciale en tant qu’industrie. L’e-sport est aussi une discipline qui s’est rapidement professionnalisée permettant à des gamers passionnés de devenir de véritables professionnels pouvant prétendre à de belles perspectives de carrière. Ainsi, de la même manière qu’un athlète olympique, le gamer et son équipe sont soumis à des entraînements intensifs et préparent consciencieusement leurs compétitions. Par exemple, ils ont leurs propres nutritionnistes qui les accompagnent avant chaque match pour optimiser leurs performances. Comme pour n’importe quel sport, l’e-sport englobe de nombreuses pratiques, où, seuls les meilleurs peuvent participer aux compétitions de haut niveau. A cet égard, l’e-sport recèle une scène compétitive unique où certains championnats peuvent d’ores et déjà être considérés comme une épreuve olympique, une Coupe du Monde ou une Ligue des Champions à part entière”, conclut-il.
Cela prouve bien que l’e-sport est de mieux en mieux accueilli en Europe, tandis qu’en Asie, pour les Jeux Olympiques d’Asie du Sud-Est, six épreuves basées sur les jeux vidéo seront proposées.